La souffrance psychique et bipolaire
De nombreuses personnes à travers le monde sont affectées par une souffrance psychique qui prend en otage leur quotidien, leur vie ainsi que celle de leurs proches, et qui altère leur condition et leur destin. Alors, tristesse, dépression, anxiété, insomnie, fatigue, alternant avec exaltation, euphorie, irritabilité, se succèdent, parfois dans la confusion. Cette souffrance, dans ses formes les plus typiques, pousse l’individu à voir tout avec pessimisme et le conduit à perdre espoir et confiance.
Des personnes jusque-là normales, s'enfoncent petit à petit sur le chemin de la psychiatrie, jalonné par les consultations avec le psy, les psychothérapies, les traitements, etc. Je crois qu'il ne faut pas accepter de vivre avec la maladie, mais plutôt de la combattre! Malgré les avancées dans la médecine, la souffrance bipolaire est souvent mal connue ou mal diagnostiquée.
Certains médicaments (comme les antidépresseurs, les anxiolytiques, les somnifères, ect.) soulagent cette souffrance mais avec le risque réel d'une dépendance qui peut se prolonger des années, et avec un constat d’inefficacité. À cette dépendance pharmacologique s'ajoutent les effets secondaires, qui font grossir, ou maigrir, qui tuent la sexualité ou qui sédatent trop.
Les patients ainsi «psychiatrisés» ressentent souvent un fort sentiment de stigmatisation: ils ont peur, ils ont honte, et redoutent que les autres apprennent leurs difficultés psychiatriques.
Certaines personnes au contraire se battent pour garder la distance avec la psychiatrie, mais elles ne se sentent pas bien non plus. Elles soignent leur souffrance soit par des méthodes empiriques, soit avec leurs propres prescriptions, soit par dessubstances toxiques (drogues…). Souvent, elles ne connaissent pas encore ni le diagnostic de leur problème, ni la solution.
L'entourage et les proches vivent souvent dans une souffrance silencieuse, dans le désespoir et la résignation car ils ont déjà tout essayé, sans parvenir à une véritable résolution du problème. Cet engrenage psychiatrique détruit jour après jour le capital de santé et d'espoir de retrouver la vie d'avant… la vie d'avant la psychiatrie.
LE RETOUR A UNE VIE NORMALE EST TOUJOURS POSSIBLE !!!
La mission du site
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rendre accessibles les informations complexes et compliquées de la maladie bipolaire, pour la soigner efficacement et permettre à la personne atteinte de revenir à sa vie normale, à sa vie avant la psychiatrie. Je répète: il ne faut pas accepter de vivre avec la maladie, mais plutôt la maitriser et combattre!
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notre site offre des informations pratiques aux personnes en detresse et à leur familles, pour les orienter vers les solutions correctes et efficaces. Cela concerne les personnes bipolaires, les proches et les soignants.
Êtes-vous concerné(e)s par notre site? Oui, si:
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Si votre vie est affectée par la souffrance psychique depuis plus de 6 mois;
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Si vous souffrez sans vraiment savoir de quoi ;
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Si vos réactions émotionnelles sont exagérées;
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Si vous passez du temps pour chercher des informations, des réponses et des solutions à votre souffrance psychique;
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Si votre vie est marquée par une diminution de vos capacités (physiques, mentales ou intellectuelles);
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Si vous passez du temps pour vous soigner déjà depuis longtemps (psychothérapies, consultations, hospitalisations, prise des médicaments...) sans que votre problème soit encore résolu;
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Si vous prenez des traitements et que vous avez l'impression qu'ils sont inefficaces ou que vous ne pouvez pas les arrêter;
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Si votre famille souffre à cause de vos problèmes;
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Si vous avez subi ou vous subissez des conséquences psychosociales (séparation, perte d'emploi, conflits...);
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Si vous en avez assez, ou si vous êtes résigné(e);
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Si vous avez perdu l'espoir;
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Si la psychiatrie actuelle vous semble pessimiste.
Quatre questions essentielles
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Faut-il accepter de vivre avec la maladie?
Non, il ne faut pas accepter de vivre avec la maladie, mais plutôt la combattre.
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De quoi dépendent les résultats ?
Ils dépendent :
- du degré d'implication des trois parties concernées (le patient, les proches et les soignants),
- de la technique d'intervention (la conduite thérapeutique et les traitements) et
- des outils utilisés pour le diagnostic et la mesure des paramètres.
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Est-ce normal que les problèmes de l'humeur persistent, malgré les traitements et les mesures thérapeutiques ?
Non, ce n'est pas normal!
Aujourd'hui, les avancées des connaissances nous permettent d'affirmer qu'une stabilité correcte et durable de l'humeur est possible. Si les mesures d'intervention thérapeutique sont adaptées et complètes, le patient devrait évoluer vers une amélioration évidente, vers une vie normale et une autonomie.
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Pourquoi les problèmes de l'humeur persistent-ils, malgré les traitements et les mesures thérapeutiques?
Ces problèmes de l'humeur aujourd'hui sont simples à résoudre, à condition de faire rigoureusement ce qu'il faut. Cela veut dire que le trouble de l'humeur (bipolaire et la dépression) profite de toute erreur possible. Les solutions sont comme les maillons d'une chaîne, un seul maillon faible peut compromettre toute la cohésion, et donc le résultat.
Une conduite quotidienne adaptée reste indispensable pour maintenir la stabilité à long terme. C’est pourquoi une série de mesures doivent être mises en place, avec l'implication du (de la) patient(e) et de son entourage, pour éliminer toutes les fluctuations pathologiques de l'humeur.
Les difficultés pour vaincre la maladie bipolaire
En Suisse, chaque année, les problèmes liés à la souffrance psychique coûtent 11 milliards CHF. Malgré ces dépenses et les avancées de la médecine, une série de difficultés rend les interventions thérapeutiques inefficaces, prolonge la souffrance et aggrave la situation du patient tout en restreignant les solutions thérapeutiques.
J'ai identifié trois groupes de difficultés à dépasser pour vaincre le trouble bipolaire et la dépression:
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la faible compréhension (le désintérêt, l'indifférenceou l'ignorance) du patient sur sa maladieet les solutions possibles;
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l'attitude passive et détachée du patient qui en découle, ou le manque d'implication dans les décisions le concernant;
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le manque d'observation clinique faite par le patient (et son entourage) et l'absence d'outils de mesure et de vérification des résultats.
Et quand les résultats attendus sont négatifs (rechute, dépression, anxiété, insomnie, etc.) la déception et la résignation s'installent. Le trouble bipolaire et la dépression créent ainsi un cercle vicieux qui détruit la vie, l'espoir et entretient la souffrance.
C'est précisément ce cercle vicieux qui doit être rompu.
Il faut aussi avoir le courage d’annoncer des objectifs, et des solutions personnalisées.
Les solutions pour vaincre la maladie bipolaire
La souffrance psychique et bipolaire

Notre mission
Les personnes concernées
La maladie bipolaire et la dépression doivent être combattues par une équipe performante et efficace formée par trois acteurs: le patient, son entourage et les soignants. L'implication des trois parties forme un système intégré de soins, que j'appelle :
«la convention bipolaire».
Elle engage les trois parties en leur assignant à chacun des rôles et les trois objectifs suivants :
connaitre et partager la compréhension de la maladie, des problèmes spécifiques et des solutions possibles;
adopter une attitude et une participation actives aux décisions thérapeutiques;
cultiver une préoccupation permanente pour observer et mesurer (avec des outils) l'évolution clinique du patient.