Quatre questions essentielles

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Faut-il accepter de vivre avec la maladie?

  • Non, il ne faut pas accepter de vivre avec la maladie, mais plutôt de la combattre.

  • De quoi dépendent les résultats ?

    Ils dépendent :  

        - du degré d'implication des trois parties concernées (le patient, les proches et les soignants),

        - de la technique d'intervention (la conduite thérapeutique et les traitements) et

        - des outils utilisés pour le diagnostic et la mesure des paramètres. 

  • Est-ce normal que les problèmes de l'humeur persistent, malgré les traitements et les mesures thérapeutiques ?

    Non, ce n'est pas normal!

    Aujourd'hui, les avancées des connaissances nous permettent d'affirmer qu'une stabilité correcte et durable de l'humeur est possible. Si les mesures d'intervention thérapeutique sont adaptées et complètes, le patient devrait évoluer vers une amélioration évidente, vers une vie normale et une autonomie. 

  • Pourquoi les problèmes de l'humeur persistent-ils, malgré les traitements et les mesures thérapeutiques?

    Ces problèmes de l'humeur aujourd'hui sont simples à résoudre, à condition de faire rigoureusement ce qu'il faut. Cela veut dire que le trouble de l'humeur (bipolaire et la dépression) profite de toute erreur possible. Les solutions sont comme les maillons d'une chaîne, un seul maillon faible peut compromettre toute la cohésion, et donc le résultat.

    Une conduite  quotidienne adaptée reste indispensable pour maintenir la stabilité à long terme. C’est pourquoi une série de mesures doivent être mises en place, avec l'implication du (de la) patient(e) et de son entourage, pour éliminer toutes les fluctuations pathologiques de l'humeur.